Réflexion sur le délaissement de la maintenance

Un blogueur expose son point de vue sur les dégâts qu’engendrent les défauts de maintenance. Il évoque l’accident SNCF de Brétigny.

Pour lire l’ensemble de l’article: www.ledesirdepenser.com/negliger-la-maintenance-industrielle-se-paie-toujours-au-prix-fort/

 

 

Le lien étant cassé, l’article a été reproduit ci-dessous.

22 novembre 2013

Négliger la maintenance industrielle se paie toujours au prix fort


Négliger la maintenance industrielle se paie toujours au prix fort

L’analyse de l’accident survenu sur une ligne SNCF à de Brétigny sur Orge en juillet 2013  a mis en lumière la question de la maintenance de cette ligne. Beaucoup d’événements survenus dans d’autres secteurs industriels, ont pointé des problèmes d’entretien ou des défauts de qualité dans la maintenance d’installations industrielles.

Un navigateur au long cours bichonne son bateau, et vérifie régulièrement le bon fonctionnement des organes sensibles pour arriver au bout de la course, entier et sur un bateau en bon état.  Ce qui est valable pour une femme ou un  homme engagé dans une course en solitaire sur les océans, devrait l’être tout autant sinon plus pour des dirigeants responsables d’activités qui ont un impact sur d’autres êtres humains.

Ce n’est pas aussi évident que cela.

 

Une perte de repères, une perte des priorités

Je me souviens très bien de mon étonnement peu de temps après avoir pris mes fonctions de dirigeant dans l’Est de la France dans la distribution de gaz naturel et d’électricité, lorsque j’ai été interpellée par des chefs d’équipes techniques sur le fait que la maintenance des réseaux et des organes de sécurité n’était pas assurée faute de budget. Moi qui venais du nucléaire, où les arrêts périodiques de chaque réacteur pour entretien faisaient l’objet d’une préparation, d’un suivi et de contrôles rigoureux, je ne comprenais pas comment cela était possible.

Et effectivement, en avançant dans la connaissance de l’activité, j’ai réalisé que la productivité se faisait depuis de nombreuses années au détriment des fondamentaux du métier, que ce soit en électricité comme en gaz.  En résumé, les budgets de maintenance étaient considérés comme servant de terme de bouclage des budgets.

Cette situation se traduisait par une perte de repères collective préoccupante, et donc par des décisions et des priorisations motivées uniquement par l’optimisation des budgets d’exploitation. Les impasses techniques et les écarts se paient à un moment ou un autre.

Un désengagement des équipes opérationnelles, et une perte de confiance dans la direction

Ces manquements ont des effets dévastateurs au sein des équipes opérationnelles. Si le management n’est pas rigoureux dans le contrôle et le respect des gammes de maintenance, pourquoi les opérateurs seraient–ils eux-mêmes exigeants et rigoureux dans l’exercice de leur métier ? Ainsi la prise de risque et la mise en danger deviennent des pratiques collectives. Il n’y a plus de confiance. Il n’y a plus de conscience du risque et du danger.

L’activité de maintenance est déconsidérée. Ce n’est plus une activité à valeur ajoutée, puisqu’on peut la négliger. Elle ne fait pas partie des tâches nobles, à la différence des activités de production, de conduite d’usines, de centrales de production d’électricité ou de réseaux, des conducteurs de TGV ou d’avion.  De là à y mettre les personnes en difficulté, peu compétentes… le cercle non vertueux s’enclenche.

Il faudra beaucoup d’énergie managériale, de temps et de pugnacité pour changer ce système, à l’heure où la durée de vie des installations devient un vrai sujet dans une France en crise, et voire en récession. Plus que jamais, le métier d’un dirigeant est de faire en sorte que les installations dont il a la responsabilité pendant la durée de son mandat, soient à la fin de ce mandat, en état de garantir toujours les meilleures performances, y compris techniques.

Des interfaces sensibles entre les différents métiers dans une usine de production

L’interface entre exploitation et maintenance est toujours sensible et source de conflit.  Chacun accuse l’autre d’être responsable du problème.

Pourtant « maintenance » et « exploitation » ont un objectif commun : faire en sorte que les organes sensibles de l’installation soient disponibles, fiables en cas de besoin.

Pour cela, le « travail ensemble » est nécessaire, pour échanger sur le fonctionnement de ces organes, prévoir des programmes de maintenance qui correspondent à la réglementation du secteur concernée, et qui prennent en compte les besoins des exploitants.

C’est le rôle des managers de mettre en place ce « travail ensemble » qui crée de la valeur. C’est la responsabilité du dirigeant de créer les conditions pour que les fondamentaux de l’activité soient toujours respectés et se traduisent dans des choix adaptés.

Redonner ses lettres de noblesse à la maintenance

Nous avons, dans le cadre du réseau de distribution de gaz naturel, procédé à une évolution importante du métier de l’exploitant du réseau, qui a donné l’impression aux équipes de maintenance que leur activité était secondaire. Il a fallu rattraper cette erreur, pour leur redonner toutes leurs lettres de noblesse.

Pour cela, nous avons créé des passerelles entre les métiers pour proposer un parcours professionnel complet. Nous avons mis en place des modes de travail qui privilégient l’échange et le travail ensemble. Enfin, dans l’organisation du temps de travail des exploitants, nous avons prévu qu’ils passent régulièrement une semaine sur les installations pour connaître les équipes de maintenance, les intervenants en cas d’incidents, pour partager les problèmes rencontrés. Et inversement que les équipes d’entretien et d’ingénierie aillent régulièrement dans les bureaux d’exploitation pour connaître les contraintes des exploitants.

Le juste équilibre entre les investissements et les dépenses d’exploitation

Pour trouver des marges de productivité, la tendance naturelle est de réduire les dépenses d’exploitation et donc les dépenses de maintenance. Le juste équilibre entre les dépenses de maintenance et les investissements, est un sujet récurrent pour un dirigeant.

Une chose est sûre et malheureusement vérifiée : toute impasse sur une gamme de maintenance se paie un jour ou l’autre. La distribution du gaz naturel en a fait l’expérience. La SNCF aussi, comme le montre le retour des analyses de l’accident de Brétigny sur-Orge.

Le calcul de court terme n’est pas adapté à des infrastructures industrielles dont les investissements sont rentabilisés sur plus de 40 ans. C’est un très mauvais calcul, et il est finalement très coûteux de ne pas assurer le contrôle et l’entretien selon les gammes prévues.

 Laurence Hézard

 

Le faciltilty (facilities) Management

Qu’est-ce que le Facilitie Management ?

Le Facility (ou facilities) Management (FM) est une extension de la prestation de service en maintenance. Elle englobe en plus tous les métiers des services généraux.

 

Le Facility Management peut être classé en deux catégories:

1. Multitechnique (maintenance des bâtiments et installations)

  • Ascenceurs
  • Chauffage / Climatisation
  • Contrôles réglementaires (techniques légaux)
  • Courant fort et faible
  • Maintenance et entretien des installations
  • Travaux
  • Sécurité incendie et surveillance à distance
  • climatisation – ventilation – chauffage (CVC);
  • infrastructure bâtiment (ouverture, élévations, ascenseurs, ouvertures, etc…);
  • accès;
  • clôture;
  • fluides (eau, courants faibles, électricité basse, moyenne et haute tension, air, réseaux entrés ou non);
  • cheminements réseaux;
  • réseaux de secours;

2. Multiservice (services aux utilisateurs des locaux)

  • Aménagement
  • Gestion de l’espace
  • Courrier
  • Gestion des salles de réunion
  • Economat
  • Accueil
  • Standard
  • Archivage
  • Restauration collective
  • Reprographie
  • Nettoyage / Hygiène
  • Gestion des espaces verts et des fleurs
  • Gestion des déchets
  • Distribution des énergies et de la consommation
  • Gestion des polluants
  • Ventilation, traitement de l’air

 

 

Contrats de partenariat: coûts de maintenance respectés?

Selon l’IAE de Paris, 80 % des contrats (globalement satisfaisant) de partenariat public-privé ont respecté les coûts de maintenance prévus, mais aussi  d’exploitation.

Ingexpert note toutefois que 97 % des 30 projets étudiés ont fait l’objet de renégociations. Ce qui tente à penser que les cahiers des charges ne sont quasiment jamais respectés. Il serait intéressant de connaitre la raison de ces écarts et les montants correspondants.

Lire l’article ici: http://www.lemoniteur.fr/165-commande-publique/article/actualite/19204622-80-des-contrats-de-partenariat-ont-respecte-les-couts-de-maintenance-et-d-exploitation-prevus

L’audit en maintenance (Partie 2)

Les informations suivantes sont fournies au sujet des audits du management de la maintenance. Il s’agit d’audits plus précis d’un point de vue maintenance que ceux concernant les systèmes complets de management de la qualité. La maintenance est traitée en détail et nécessite des compétences spécifiques de l’auditeur. Surement avez-vous vécu un audit de certification qualité qui n’a pas décelé l’absence d’objectifs de maintenance, alors que ce n’est pas normal ?

Maintenance

Déroulement de l’audit
La tenue d’un audit se fait selon un plan défini à l’avance qui est communiqué. Il est nécessaire de collecter les informations permettant de définir le référentiel d’audit et malheureusement, les services maintenance en sont souvent particulièrement démunis. A tel point que certains audits ne seront basés que sur les bonnes pratiques du management de la maintenance. Pour que ce dernier point soit réalisable, il est nécessaire que l’auditeur connaisse le métier de la maintenance.

Le rapport d’audit
Les investigations de l’audit sont consignées dans un rapport d’audit. Les constats sont commentés. Eventuellement, les commentaires peuvent être complétés de préconisations et le rapport peut être accompagné  d’un plan de progrès (ou plan d’actions). Dans le cadre d’un audit Qualité nécessaire à une certification, des réserves peuvent être reportées. Un suivi de la levée des réserves sera nécessaire.

Idée
Pourquoi ne pas impliquer le service maintenance à auditer à l’avance ? C’est en tout cas ce que propose systématiquement Ingexpert. N’hésitez pas à nous questionner.

Bibliographie de la maintenance

BIBLIOGRAPHIE de la maintenance

 

Afnor
1. Formaliser un contrat de maintenance, Auteur(s) : J.C. Francastel, D. Veret
2. La fonction maintenance. De l’expression à la satisfaction du besoin, Auteur(s) : J.C. Francastel, Date : 01/08/1999
3. Le management de la maintenance. Évolution et mutation, Auteur(s) : F. Boucly, Date : 01/04/1998
4. Indicateurs et tableaux de bord, par Olivier CERUTTI et Bruno Gattino
5. Recueil de normes : gérer et assurer la qualité, 2 tomes – 1994
6. Fiabilité, maintenabilité, disponibilité – 1988
7. Les normes ISO 9000 pour les PME – 1997
8. La maintenance productive totale (TPM), nouvelle vague de la production industrielle – 1986 – Afnor – Nakajima S.

Cétim
1 – Indicateurs de maintenance. Des outils à la mesure d’une fonction.
2 – Vous êtes une PME-PMI, faites votre auto-diagnostic maintenance : un préalable à la GMAO dans une démarche qualité totale – 1994 – ISBN- 2-85400-135-4
3 – De l’avarie à l’organisation de la maintenance – 1997 – ISBN- 2-85400-404-3
4 – Les diagrammes RTHM : comment représenter le réseau technique et humain de la fonction maintenance des PME-PMI – 1995 – ISBN- 2-85400-352-7
5 – La maîtrise des risques dans les PME : 10 exemples d’applications pratiques de la sûreté de fonctionnement –1997 – ISBN- 2-85400-401-9
6 – Surveillance et maintenance des lubrifiants industriels – 1997 – ISBN- 2-85400-402-7
7 – Maintenabilité des machines-outils – 1994, Rapport
8 – Maintenance prédictive des pompes et ventilateurs – 1994, Rapport
9 – Faites votre auto diagnostic maintenance – 1994
10 – Sûreté des automatismes – 1993
11 – Analyse morphologique des défaillances d’organes de machine – 1996

Apave et Télémécanique
· La sûreté des machines et installations automatisées – 1992

Dunod
· Méthodes modernes d’ordonnancement – 1997 – Battersby A.
· Systèmes mécaniques – 1992 – Aublin M.
· Diagnostic vibratoire en maintenance préventive – 1999 – Boulenger A. et Pachaud C.
· Méthodes et outils pour résoudre un problème – 1996 – Chauvel A.M.

Masson
· Maîtriser la qualité et les coûts des produits et des projets – 1987 – Masson – Dunaud M.
· Maintenance assistée par ordinateur – 1985 – Masson – Gabriel M. et Pimor Y.
· La maintenance prédictive – 1992 – Masson – Mobley R.
· La fonction maintenance. Formation à la gestion de la maintenance industrielle – 1990 – Masson – Monchy F.
· La maintenance productive – 1991 – Masson – Pimory Y.
· Maintenance basée sur la fiabilité – 1996 – Masson – Richet, Gabriel, Malon et Blaison

ED. organisation
· Audit de la maintenance – 1992 – Ed. Organisation – Lavina Y.
· Réussir l’automaintenance – 1996 – Ed. Organisation – Lavina Y.
· Maintenance et assurance de la qualité – 1998 – Ed. Organisation – Lavina Y.

Eyrolles
· Kaisen, la clé de la compétitivité japonaise – 1995 – Eyrolles – Imai M.
· Fiabilité des systèmes – 1980 – Eyrolles – Pages A. et Gondran M.

www.eyrolles.fr

Tech. et Doc.
· Systématique : théorie et applications – 1992 – Tec et Doc – Le Gallou F. et Bouchon-Meunier B.
· La fiabilité en exploitation : organisation et traitement des données – 1992 – Tec et Doc. – Ligeron JC
· La maintenance, Mathématiques et méthodes – 1986 – Tec et Doc. – Lyonnet P.

Weka
· Guide pratique du responsable Maintenance – 1997 – Weka – Girarb B.

INRS
· Maintenance et maîtrise du risque – 1994 – INRS et Cram

Armand Colin
· Erreur humaine, fiabilité humaine dans le travail – 1985 – Armand Colin – Leplat J.

Usine Nouvelle
· Comment augmenter sa productivité par la maintenance – 1985 – Usine Nouvelle – Visentini G.

Afim
· Guide national de la maintenance – Afim

Thèses
· Maintenance distribuée : concept, évaluation et mise en œuvre (Audit de la maintenance): http://www.theses.ulaval.ca/2001/19524/19524.pdf
· Coût du cycle de vie – 2005: http://bibli.ec-lyon.fr/exl-doc/mglade.pdf

Divers
1. Processus de mise en place et d’évolution du « Guide des Bonnes Pratiques Biomédicales en Etablissements de Santé » – 2005: http://www.utc.fr/%7Efarges/dess_tbh/02-03/Projets/diagnostic/diagnostic.html

Outil : GMAO
· Maintenance des véhicules au format ACCESS: http://officesystemaccess.seneque.net/telecharger/maintenancevehicules.zip

 

 

N’hésitez pas à proposer d’autres ouvrages ou rédaction liés à la maintenance

Norme 13306: Commentaires enquête pubique 2009

NORMES

 

Monsieur Laloux, gérant d’Ingexpert, a été Président de la commission de normalisation de la maintenance de 2006 à 2008.

 

NF EN 13306 – Indice de classement : X60-319 – Terminologie de la maintenance

 

Avant-projet de norme soumis à enquête probatoire jusqu’au : 20 janvier 2009

Mise à jour de la norme homologuée NF EN 13306, de juin 2001

 

L’avant projet de norme retrouve ici : NF-EN-13306-X60-319-Terminologie-maintenance-Enquete

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La norme NF EN 13306 qui concerne les définitions européennes était en enquête probatoire jusqu’au 20 janvier 2009.

Guillaume Laloux, gérant d’Ingexpert et ancien Président de la commission de normalisation en maintenance, appelée X60, a communiqué les remarques suivantes à cette même commission.

 

Vous trouverez à la suite les remarques d’Ingexpert sous le rappel des définitions de la norme.

 

  • Définitions 13306 : « Maintenance » et « Management de la maintenance »
2.1 MaintenanceEnsemble de toutes les actions d’ordre technique et administratif ainsi qu’en matière de management durant le cycle de vie d’un bien, en vue de le maintenir ou de le rétablir dans un état dans lequel il peut remplir la fonction requise.NOTE Voir aussi les définitions d’amélioration et de modification. 
2.2 Management de la maintenanceToutes les activités des instances de direction qui déterminent les objectifs, la stratégie et les responsabilités en matière de maintenance et qui les mettent en application par des moyens tels que la planification, la maîtrise et le contrôle de la maintenance, l’amélioration des activités de maintenance et des aspects économiques. 

 

 

Remarque concernant les deux définitions :

Les définitions tournent quelque peu en rond : « Maintenance » est défini à l’aide de : « en matière de management » tandis que « Management de la maintenance » est défini par « en matière de maintenance ».

 

Remarques concernant le management de la maintenance :

(1)  Le management ne se limite pas à :

  • déterminer les objectifs, la stratégie et les responsabilités en matière de maintenance
  • mettre en application par des moyens tels que :

o   la planification, la maîtrise et le contrôle de la maintenance, l’amélioration des activités de maintenance et des aspects économiques.

Si l’on souhaite rester dans une définition de type déclinaison jamais complète, ce que ne préconise pas Ingexpert, il faudrait évoquer par exemple la formation, la préparation, etc…

L’utilisation de « etc » souligne un manque de maîtrise du sujet.

(2)  Il n’y a pas que « des instances de direction » qui assurent le management

 

Proposition :

Les normalisateurs de la maintenance n’ont pas encore adaptés les définitions aux « outils  modernes ». Ils persistent à bloquer sur l’utilisation de systèmes propres en ignorant des référentiels très performants.

La société Ingexpert préconise d’associer le management, comme tous les managements, à un référentiel. Le référentiel ISO9001 semble le plus adapté de part notamment, son universalité.

 

Proposition de définition Ingexpert:

Management de la maintenance : Activités coordonnées, qui s’appuie sur un référentiel, pour orienter et contrôler l’activité de maintenance.

Note : il est fortement recommandé que le référentiel soit l’ISO 9001.

 

 

  • Définition 13306 : « Objectifs de maintenance »

 

2.3 Objectifs de maintenanceButs fixés et acceptés pour les activités de maintenance.NOTE Ces buts peuvent comprendre par exemple la disponibilité, la réduction des coûts, la qualité du produit, la protection de l’environnement, la sécurité, la préservation de la valeur des immobilisations. 

 

Remarques :

  • Pourquoi utiliser le mot « activité » alors que celui le plus approprié est « management » ?
  • On ne sait pas qui défini les objectifs ? On a à priori la réponse en lisant la définition du « Management de la maintenance ». Mais de quelles « instances de direction » parlerait-on ?
  • La note reprend maladroitement la définition du management.
  • Ces objectifs ne sont-ils pas la déclinaison de la politique de l’entreprise (cf. ISO 9001) ?
  • « Qualité du produit » n’est pas approprié pour le maintenance, utiliser plutôt « Qualité du service » qui est plis précis

 

Proposition de définition Ingexpert:

Objectifs de maintenance : déclinaison de la politique de l’entreprise (cf. ISO9001) en buts à atteindre. Essentiellement classés en deux catégories :

  • Objectifs de fonctionnement (nécessaire à une activité normale)
  • Objectifs d’amélioration

Des objectifs de maintenance découlent la stratégie de maintenance.

 

 

  • Définition 13306 : « Plan de maintenance »

 

2.5 Plan de maintenanceEnsemble structuré et documenté de tâches qui comprennent les activités, les procédures, les ressources et la durée nécessaire pour exécuter la maintenance. 

 

Remarque :

Pour aider les lecteurs, il serait bien de préciser si la définition se limite à la maintenance préventive (ce qui est d’usage).

 

 

  • Définition 13306 : « Disponibilité »

 

4.1 DisponibilitéAptitude d’un bien à être en état de remplir une fonction requise dans des conditions données, à un instant donné ou durant un intervalle de temps donné.NOTE 1 Les « conditions données » comprennent la fourniture des moyens extérieurs nécessaires.NOTE 2 Cette aptitude dépend de la combinaison de la fiabilité, de la maintenabilité et du support de maintenance.NOTE 3 Les moyens extérieurs nécessaires autres que la logistique de maintenance n’affectent pas la disponibilité du bien, quoique le bien puisse ne pas être disponible du point de vue de l’utilisateur.

NOTE 4 L’indisponibilité peut-être due à des raisons autres que des pannes ou la maintenance préventive et peut comprendre l’état d’incapacité externe.

NOTE 5 La disponibilité peut être quantifiée en utilisant des mesures ou des indicateurs appropriés et est ensuite appelée performance de disponibilité.

NOTE 6 La performance de disponibilité est associée à la fois au temps de disponibilité et au temps d’indisponibilité.

 

 

 

Remarques :

  • cette définition n’est pas très discriminante de la définition de la « fiabilité ». Il y a un risque d’incompréhension + difficile à comprendre.
  • La terminologie est traitée comme une « Aptitude », or en maintenance on utilise quasiment exclusivement le ratio (Performance).
  • La définition correspond davantage à la définition du mot « Disponible »
  • Au sujet des notes :
    • La note 2 porte une erreur : qu’entend-on par « support de maintenance » ? Dans le sens commun, il est inclu dans la maintenabilité.
    • La note 3 est difficile à comprendre, des virgules seraient les bienvenues.
    • La note 5 est incorrecte : la disponibilité peut être un indicateur. De plus, elle est redondante avec le terme « dans des conditions données » de la définition
    • La note 4 est redondante avec le terme « dans des conditions données » de la définition
    • Quel est l’intérêt de la note 6 ?

 

Proposition de définition Ingexpert:

La disponibilité d’un bien est la performance correspondant à la part du temps de bon fonctionnement (où il assure sa fonction requise) dans le temps durant lequel il aurait pu l’assurer dans des conditions définies. On exprime classiquement ce ratio sous forme de pourcentage.

 

 

Remarque 2 : en adoptant la définition proposée par Ingexpert, les notes 6, 5 et 1 deviennent inutiles.

 

 

  • Définition 13306 : « Fiabilité »

 

4.2 FiabilitéAptitude d’un bien à remplir une fonction requise, dans des conditions données, durant un intervalle de temps donné.NOTE 1 Le terme « fiabilité » est également utilisé pour désigner la valeur de la fiabilité et peut être défini comme une probabilité. (1)NOTE 2 Il est habituellement supposé que le bien est dans un état lui permettant de fonctionner comme requis au début de l’intervalle de temps donné. (2)NOTE 3 La fiabilité peut être quantifiée en utilisant des mesures ou des indicateurs appropriés et est alors appelée performance de fiabilité. (3)NOTE 4 La performance de fiabilité n’est associée qu’au temps de disponibilité. (4)

 

Remarques sur les notes :

(1)  Préférer « taux de fiabilité » + Seule la prédiction de fiabilité est une probabilité.

(2)  Pas très français. Quel est l’intérêt de cette note ?

(3)  En contradiction avec (3). Préférer « taux de fiabilité »

(4)  En utilisant « taux de fiabilité » plus haut, cette note devient inutile.

Remarque générale :

  • Préférer une définition telle que celle du « Taux de défaillance », plus claire (cf. ci-dessous).
  • Harmoniser la définition avec celle du « Taux de défaillance »

 

4.12 Taux de défaillance moyenNombre de défaillances d’un bien, dans un intervalle de temps donné, divisé par l’intervalle de temps.NOTE Dans certains cas, l’unité de temps peut être remplacée par des unités d’usage.