Il peut être surprenant de rédiger une lettre d’information sur la définition de deux mots « obligation de résultat » et pourtant cela est assurément bien utile.
- Quasiment tous les donneurs d’ordre (contractant / maître d’ouvrage) ignorent ce que cela signifie réellement ;
- La plupart des prestataires de service en maintenance (entreprise contractée / maître d’œuvre) sont incapables d’en donner la bonne définition.
Il ne faut pas confondre « Contrat à obligation de résultat » et « Contrat de résultats ».
Quasiment tout le microcosme de la maintenance fait l’amalgame entre un « contrat de moyens avec des objectifs qualifiés » et « contrat à obligation de résultat » qu’ils écrivent d’ailleurs « contrat à obligations de résultats » (notez la présence des « s »).
Et pourtant, la différence est importante.
C’est un aveu grave pour les prestataires de service en maintenance
Un prestataire de service qui ne sait pas faire la différence entre son obligation de résultat et l’atteinte de résultats quantifiés n’est pas recommandable. Et malheureusement, c’est le cas de bon nombre d’entre eux.
Les gains envisageables
Un donneur d’ordre qui passe d’un contrat de moyens (ou d’un faux contrat à obligation de résultat) à un contrat à obligation de résultat réalise des gains :
- Gains indirects :
o le management du contrat est allégé (il s’apparente davantage à un suivi qu’un encadrement) ;
o relation contractant / contractée apaisée ;
o amélioration de la disponibilité des biens (équipements, infrastructures, etc).
- Gains directs :
o Progrès réels : dégressivité de la rémunération, pas de surfacturation.
En outre, un partenariat Donneur d’ordre / Prestataire qui joue le jeu de l’obligation de résultat fonctionne longtemps.
Pour en savoir plus :
– Contactez Ingexpert : 17F Bd Jean Duplessis 13014 Marseille – Tél: 00 33 (0)4 91 63 48 67 – Fax : 09 81 70 23 10
– Fascicule Afnor NFX 60-090 Critères de choix du type de contrat de maintenance, dont la rédaction de la dernière version a été aminée par Monsieur Laloux.