La pérennisation des améliorations du management de la maintenance ?

Un management qui pérennise ses améliorations : Pourquoi ne serait-ce pas applicable à la maintenance ?
Un responsable maintenance de raffinerie en pré-retraite a écrit à Ingexpert pour indiquer que s’il avait eu connaissance plus tôt de l’existence de notre livre édité aux éditions AFNOR : « Management de la maintenance selon l’ISO 9001 », il l’aurait mis en application.

En résumé, il faut organiser son management avec quelques règles et surtout en assurer une amélioration permanente, et c’est aussi applicable au service maintenance.

 

Le management de la maintenance est complexe
C’est plus vrai que pour les autres services, du fait de la survenance permanente de sujets changeants à un rythme élevé et dont la solution dépend en partie des autres services :
• La direction ne fixe (quasiment) jamais les règles du jeu : pas de politique ni d’objectifs précis
• Les pannes sont d’origine, intensité et type toujours différents
• La sous-traitance est souvent très forte à un point tel que la compétence technique n’est parfois plus du côté du service maintenance. De plus, bien qu’il soit présent pour vous accompagner, le sous-traitant a un intérêt principal majeur opposé
• La gestion des pièces de rechange est extrêmement complexe : l’application des modèles mathématiques est hasardeuse du fait des faibles taux de rotation

 

Trop souvent les pannes imposent le rythme du management de la maintenance
Faute de maîtriser les pannes de leurs équipements, ce sont elles qui maîtrisent bon nombre de services maintenance (d’où l’expression « maintenance pompier »). Les entreprises sous-traitantes attendent les pannes pour intervenir et cela coûte cher.
Un management avec une vue à long terme
L’inertie des initiatives prises en maintenance est grande, c’est par exemple le cas de la fiabilisation des installations. Aussi, si la Direction n’a pas confiance dans un management qui va évoluer progressivement, les responsables de maintenance sont tentés de faire des « coups » (politique à court terme).
C’est pour éviter cette situation « anarchique » que les référentiels Qualité sont utilisés.
Pourquoi une certification Qualité d’entreprise ne suffit-elle pas ?
La maintenance est si complexe à appréhender que les auditeurs Qualité certificateurs éprouvent de grandes difficultés à comprendre ce qui est réellement appliqué (se limitent parfois à l’existence d’un processus et de la définition d’une politique) et valident souvent la conformité du management de la maintenance à tort.